Le tour de france des maisons et villages verts.

Ça y est ! Je me consacre à 100% à ma passion ! Et pour lancer ce blog, j’ai décidé de faire un Tour de France des maisons et villages verts.

Un tour de France des maisons et villages verts ?

Oui, pour découvrir ce que le pays propose. Je veux partir à la rencontre d’architectes, de constructeurs, de villages expérimentaux, d’auto-constructeurs, de menuisiers, de collectivités locales et mairies, de lieux de vacances, et surtout, des habitants de ces lieux.

Un monde de passionnés

Je souhaite recueillir leurs témoignages et leurs passions.
Dès que  j’ai commencé à m’intéresser au domaine, je me suis rendu compte que le sujet est animé par des passionnés. C’est très enthousiasmant de se dire que les prochains mois vont être consacrés à ces rencontres.

Ce monde appartient encore à des artisans, des expérimentateurs, des chercheurs et parfois même des artistes. 

Bref, des personnes qui ont fait des choix forts et ont refusé le standard, la course à la technologie, la systématisation et la monotonie.

Réconcilier la nature et nos habitats

Réconcilier la nature et nos habitats est à la fois une démarche qui relève d’une prise de conscience, de la recherche de bien-être, et aussi, du besoin de combler une rupture qui se fait de plus en plus sentir dans nos modes de vie. 

Au final, c’est une démarche très rationnelle, loin des clichés qui collent à l’écologie.

Depuis des mois, j’identifie les différents acteurs. J’ai une première liste de personnes à rencontrer, de lieux à visiter. 

Je vous tiendrai informé de l’évolution de mon itinéraire.

Quels types de maisons ?

Le but de ce voyage : découvrir et comprendre les différentes architectures et techniques qui ont été mises en oeuvre pour un habitat respectueux et en harmonie avec son environnement. 

C’est donc à la fois un voyage dans l’histoire, dans les cultures régionales, mais aussi les savoir-faire actuels. 

Depuis une dizaine d’années, nous redécouvrons (lentement) les techniques éprouvés par des millénaires qui ont été dictées par les moyens et les ressources du moment.

Aujourd’hui, nous avons un panel technologique quasi illimité. Mais le choix vers tel ou tel type de construction n’est pas issu d’un arbitrage tenant compte de l’origine des ressources, du climat, de la géographie, des besoins des futurs habitants, de la qualité et de la pertinence des matériaux, mais plutôt de considérations purement financières (financement, revente), du manque d’accès aux informations (choix limité de constructeurs), de la mode et de la pression culturelle (type d’architecture, construction tout béton), des obligations urbanistiques. 

Comprendre les motivations

Pourquoi ont-ils faire de choix de…

• ne pas bâtir une maison de lotissement, en agglomérés?
• vivre dans une petite surface ?
• construire une maison en bois ?
• choisir l’autonomie, c’est-à-dire n’être raccordé à aucun réseau ?
• vouloir vivre au contact de la nature ?

Est-ce un choix rationnel ou un choix  partisan ?

Quel regard portent-ils sur leurs propres choix ?

• Finalement, ces personnes sont-elles heureuses de vivre dans ces maisons, ces villages ?
• Que préfèrent-elles ? Quels sont leurs moments favoris ?
• Économiquement, est-ce judicieux, quels sont leurs postes de dépenses ? 
• Demandent-ils beaucoup d’entretiens ?
• Est-ce que, leurs enfants, leur famille recommanderaient ce type de maison, ce mode de vie ?
• Quels sont les contraintes ?
• Et si c’était à refaire ? S’y prendraient-ils de la même manière ?

Les rencontres

Concrètement, qui vais-je chercher à rencontrer ?

• Les habitants : parmi ceux-ci, les autoconstructeurs, les habitants des maisons passives, utilisant des matériaux non conventionnels (terre, paille, bois…), semi enterrées, autonomes, les habitants des tiny house et d’habitats alternatifs (yourte…)…

• des maires : je crois beaucoup à leurs actions. Ils ont les moyens de donner l’impulsion à de “nouveaux” habitats, quartiers. Ils peuvent provoquer le changement. Ils sont au carrefour de l’équilibre économique (financer le fonctionnement de leur commune), et donc du besoin de développer leur ville, de la gérer, et du bien être des habitants.
  Je distingue trois types de maires : les maires qui ont commencé à agir vers un développement durable, écologique, les maires qui ont des communes à fort potentiel, mais dont la commune se trouve dans des régions économiquement peu attractives, des maires qui n’ont pas en priorité ce type de développement.

• Les constructeurs : maison bois, maisons construites en matériaux locaux ou traditionnels (paille, pisé, adobe..?.), les matériaux technologiques (nouveaux produits), matériaux recyclés (containers…)

• les architectes/concepteurs : soit qui travaillent avec des méthodes standard, soit innovantes

• des paysagistes : si l’on souhaite un habitat qui rentre en harmonie avec la nature, qui s’intègre dans le paysage, leur rôle et leurs connaissances me semblent fondamentales

• Les professionnels du marché de l’immobilier : qu’en est-il de la demande ? Existe un marché de la revente de ce type de maisons.

Comment vais-je m’y prendre ?

Je vais dresser un carte qui va se remplir au fur et à mesure de mes prises de rendez-vous, puis de mes rencontres.

Pour voyager, bien sûr, je vais privilégier la marche quand je le pourrai pour :

• laisser la place aux rencontres et aux opportunités.
• s’autoriser un minimum de bagages, pour un maximum de liberté.
• faire écho aux récits initiatiques. 
• prendre le temps. 
• méditer, contempler, pour comprendre et apprendre et clarifier ses pensées… pour les transmettre.

De l’année de notre voyage, nous retenons deux choses qui nous ont emportés : les rencontres et les moments d’immersion dans la nature.

Ce blog en est le prolongement.  Je vous propose de m’accompagner et de découvrir les maisons et villages verts qui sortent des standards actuels et les gens qui les ont créés et les habite.

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A très bientôt !

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Photo by Allie Smith,  Margo Brodowicz, Clarisse Meyer on Unsplash
Esa Ruoho, Flickr
Photo David Dodge, Green Energy Futures