J’ai lancé un sondage pour bien comprendre pourquoi vous vous intéressez à l’habitat écologique, afin de vous apporter le meilleur éclairage possible.
Et j’ai été surpris de vos réponses.
Je m’attendais à trouver bien sûr des considérations liées à l’environnement et au développement durable.
En fait, j’ai eu des réponses beaucoup plus profondes.
En grande majorité, vos réponses reprennent des mots comme “bonheur”, “épanouissement”, “être en accord avec soi”.
La motivation première n’est donc pas technique. Croire cela serait une grave erreur. Et c’est extrêmement encourageant.
C’est le signe que la prise de conscience de l’environnement n’est pas perçue comme une contrainte, mais comme une solution.
Vivre « avec » la nature et non pas « malgré » elle. Trouver des solutions pragmatiques et durables. Refaire ses choix, se poser des questions. C’est en fait très satisfaisant, réjouissant. C’est dessiner un futur désirable, non seulement pour soi, mais aussi pour ceux qui nous entourent et pour limiter notre impact.
Malheureusement, ce n’est déjà pas évident de se lancer dans un projet d’habitat alors quand il s’agit d’un habitat écologique, s’y retrouver dans les normes, la législation, les techniques de construction…
Il faut dire que le concept écologique dans l’habitat est tout neuf. Encore récemment, (et même aujourd’hui), l’écologie dans une maison signifie pour le plus grand nombre… limiter la consommation énergétique (directe).
Et en fait, un habitat écologique est encore considéré comme une maison très orientée « technologie« . Avec une multitude de gestionnaires pour limiter sa consommation, d’automates plus ou moins connectés (volets automatiques…), appelons cela la domotique.
Dans le bilan, on ne prend que très peu en compte les énergies grises (nécessaires à la construction), la fin de vie du bâtiment, les ressources nécessaires à sa construction.
On ne prend pas en compte non plus le contexte et par exemple, tous les déplacements induits (transport des personnes et des biens nécessaires à leur vie).
Autre illustration de cette vue partielle, voire partiale, le gouvernement lance en 2020 un « plan de rénovation énergétique », qui est en grande partie entre les mains d’une grande entreprise dont les solutions préconisées sont toujours, à défaut d’être toujours pertinentes, pour le moins hégémoniques. (Voir l’article de mon ami Claude Lefrançois à ce sujet).
Je relisais encore récemment des numéros du magazine « Ecologik » et d’”Architectures à vivre” qui présentaient le concept de maison passive (Passiv Haus) ou d’architectures en terres. Des techniques révolutionnaires pour l’époque. En fait, il y a à peine dix ans.
Et c’est encore plus récemment que l’on redécouvre les techniques vernaculaires (propre à une région et à une époque données). Et toutes les propriétés des matériaux et des modes constructions héritées centaines d’années et adaptées au climat et aux ressources disponibles.
Une chose est sûre, il n’y a pas de réponse unique, de solution toute faite.
Il n’existe pas de modèle de maison, d’appartement qui conviendrait à tous les modes de vie, tous les climats.
Ainsi, suite à la demande de plusieurs d’entre vous, j’ai décidé de proposer une offre de coaching pour apporter des réponses plus personnalisées.
Ce coaching vise à vous aider, par exemple, à déterminer :
- le type d’habitat qui vous conviendra le mieux en fonction de votre mode de vie (urbain ou rural), de la taille de votre foyer, de la région dans laquelle vous vivez et exercez vos activités…
- définir un budget
- définir un degré d’autonomie raisonnable
- …
N’hésitez pas à m’envoyer un message si vous avez besoins de précisions concernant ces entretiens en ligne. (ici)
Réservez dès à présent votre accompagnement individuel :
Modalité :
– Le rendez-vous se déroule via Skype.
– La séance dure 1h, 1H30.
– Tarif : 60€
– Une fois la réservation faite, je vous recontacte pour prendre rendez-vous.
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